- Battements des mains sur les "temps faibles"
Dans le jazz, on frappe des mains sur les temps faibles de la mesure à quatre temps, c'est-à-dire les deuxième et quatrième temps. Exemple extrait d'un atelier de rythme avec Bernard Lubat (stage d'improvisation, Uzeste, août 2011, enregistrement Marc Chemillier). Les participants sont invités à déambuler en dansant et en frappant des mains et des pieds.
- Alternance des mains et des pieds
Sur l'extrait vidéo ralenti à 40%, Bernard Lubat donne le modèle du mouvement. Les pieds alternent avec les mains qui frappent en levée, au moment où les pieds quittent le sol. Notons que ce n'est pas le cas chez tous les participants, dont certains frappent des mains en même temps qu'ils posent le pied par terre.
- Décalages par rapport à la pulsation
Dans le jazz, le jeu avec la pulsation ne se manifeste pas seulement dans la contramétricité et la syncope. Il est réalisé parfois avec des micro-décalages qui sont de l'ordre de l'agogique. Exemple d'un solo de Miles Davis sur Bags' Groove, 24 décembre 1954. Dans cet extrait à 2'47 du solo, le rythme de la trompette 4 croches + noire est très en retard par rapport à la pulsation de la basse. Ce phénomène de décalage a été systématisé par des musiciens comme Erroll Garner (cf. le travail de Jean Pouchelon).
Fichiers audio : solo complet de Miles Davis sur une piste, et clocks sur l'autre piste